Depuis février 2019, l’AMV Camp donne la parole aux collaborateurs American Vintage et fait la lumière sur leur rôle au sein de la marque. Après Giulio Sorgi à Rome, escale à Marseille avec Benjamin Terrasson, responsable de la stratégie éditoriale de la maison, du social media et des e-RP.
Quelles sont vos tâches clés au quotidien ?
Mon travail se divise en deux parties. D’un côté, il y a le social media, où je développe la stratégie des réseaux sociaux de la marque en créant des contenus qui plaisent et répondent à des objectifs précis. Côté e-RP, je gère les relations publiques et presse de la marque sur le digital. Je cherche de nouveaux profils avec lesquels collaborer, par exemple. Après 6 ans au sein d’American Vintage, ces deux aspects de mon travail ont tendance à ne faire plus qu’un, à 360°.
Où vous informez-vous pour rester connecté ?
Je suis toujours en veille, pour flairer les évolutions de mon milieu. Côté mode, j’aime les titres pointus, toujours à l’avant-garde, comme i-D ou Self Service. Instagram est également une excellente source d’infos. Côté pro, je surveille LinkedIn et des groupes Facebook fermés qui rassemblent des gens du métier. On se partage des liens, des tips, des infos… Je m’inspire aussi d’autres marques qui font les choses différemment. Et je garde un œil sur le luxe : avec leurs budgets, les grands groupes peuvent souvent se permettre des choses grandioses. Et pour m’inspirer de manière plus légère, je me plonge dans les comptes Instagram de grands photographes, Peter Lindberg et Vivian Maier en tête.
Est-ce que tout se passe toujours online ?
Pas du tout ! Les rencontres sont la base de mon travail et de toutes les collaborations que j’initie. J’aime qu’une rencontre inspirante se concrétise par un projet, que je laisse ensuite évoluer naturellement. Ça a été le cas avec le rugbyman Gaël Fickou, par exemple, ou avec le pâtissier Yohann Caron. On commence par une dotation, et ça se termine par une collaboration avec le magazine Sport & Style. Je favorise au maximum les personnalités qui « font » des choses. L’image ou les followers, c’est bien, mais rien ne vaut le concret, la passion, la vocation et le talent.
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La communauté American Vintage en 3 mots ?
Lifestyle. Éclectique. Passionnée. Elle aime autant les basiques et les intemporels que la musique, la food ou la photographie. Pour elle, la mode n’est pas un vêtement, mais un art de vivre créatif.
Quels projets pour 2020 ?
Ne pas faire plus, mais mieux. Structurer l’existant. Je développe également mes compétences de manager en gérant une équipe de deux personnes. C’est une évolution intéressante de ma carrière.
De quoi êtes-vous le plus fier ?
Quand je suis arrivé, le compte Instagram de la marque était suivi par 4000 abonnés. Aujourd’hui, il en compte près de 250.000. Je suis heureux de voir que nous avons pu fédérer autant autour de nos valeurs, tout en restant indépendants. C’est une très belle aventure.
L’AMV Journal est un lieu dédié aux rencontres, à la découverte et aux voyages. Chaque semaine, vibrez au rythme des coups de coeur, portraits et inspirations d’American Vintage et de son studio de création.